L’adoukan, représente la couche du maître des lieux. Il sert, de mur d’escalier pour grimper dans la soupente où sont rangées les provisions conserves de fruits (figues, grenades, olives), les viandes séchées achedlouh, les céréales de l’année (irden, timzin, ahvacha, ivawen…). Seule la maîtresse de maison a accès à ce magasin et en garde la clé cousue à sa ceinture.
La maison kabyle grandit avec la famille. Avant de marier le fils, on lui construit une maison attenante à celle du père. Avec le temps et les générations, on a formé les villages. Des maisons solidaires qui s’appuient les unes sur les autres, se communiquent leur chaleur, leurs bruits, leurs douleurs, leur vie. Les enfants ont copié sur les parents qui avaient reproduit la maison des ancêtres sans rien modifier.
Mira B.G
Sources :
- Rachid OULEBSIR, “la Dépeche de Kabylie” 07 août 2004.
- Sur les traces de l’architecture kabyle ancienne, Rachid Sebbah
1 Comment
Bonjour, mais j’adore eddoukanna qui se trouve contre le mur de cloture de la cour essaha ou lemrah. Actuellement on en trouve dans les maisons individuelles c’est une sorte de lit ou fauteuil en dur richement décoré avec des carreaux de faience , à l’ombre d’un citronnier ou un plant de jasmin. Au lieu d’avoir un mobilier de jardin importé on construit sa méridienne qu ‘il faudra orner de faience ou mozaique. C’est authentique, économique, qu’on ne déplace pas et qui vivra longtemps. Quand à l’origine du mot, je l’ignore……