Il était auparavant connu sous le nom de Dar El Ghrib (la demeure de l’inconnu), puisque n’y étaient « ensevelis » que les étrangers à la cité. L’appellation actuelle, El Kettar (distillerie), est due aux opérations de distillation de jasmin dans l’Bridja, monument funéraire de l’époque ottomane; récemment restauré.
El Kettar aurait été construit sur un cimetière à colline escarpée, car à l’époque de la colonisation, les autorités françaises ont interdit aux musulmans d’enterrer leurs morts dans un terrain plat. « Plus de 65 000 tombes se trouvent dans cet espace de 14 ha. Les allées sont encombrées et sont occupées par 1300 tombes », relève Ahmed Djakhnoun, directeur de la Société de gestion des pompes funèbres (EGPFC), au quotidien El Watan.
Ce cimetière historique, où se trouvent les tombeaux de nombreuses personnalités algériennes, gagnerait à être restauré et protégé… Pour le respect des morts, et la mémoire des vivants!
Synthèse Babzman
- Illustration : Les femmes au cimetière El Kettar, Leon Cauvy
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Le cimetière populaire d’Alger qui fut detruit est celui de Sidi Ali Zouaoui qui va de l’actuelle rue Ali Boumendjel à la rue Larbi Ben Mhidi,en plus de la destruction du cimetière des rois,des et rais d’Alger.El Bridja fut l’œuvre de l’architecte Bouchama .