L’a’adjer est toujours associé au h’âïk, avec lequel il constitue la dernière touche du costume de sortie des algériennes. La tenue au complet fut portée par les femmes berbères dès le moyen âge*, et il convient de préciser que le h’âïk est un voile qui découle du peplos dorique grec (tunique antique grecque). Il fut adopté par les numides à partir du règne de massinissa et de son fils Micipsa.
Symbole d’une lutte, d’un combat, d’une révolution, et celle de d’une Algérie libre à l’époque coloniale, la tradition de cette tenue ancestrale, s’est éteinte avec l’accession à l’indépendance, pour être remplacée à l’époque moderne par le port du hidjab, djilbab et autres tenues orientales.
* De brèves, relation des voyages de Monsieur de Brèves, 1628