Mh’aramet el ftoul, se dit d’une catégorie de mh’arma disposant de fils pendants. Plus les fils sont longs et nombreux, plus la Mh’arma est considérée chère et élégante ..
Le foulard laissait apparents les cheveux coupés aux ciseaux, et couvrant le front, ainsi que ceux de la nuque, qui étaient tressés en une ou deux nattes intégrant des tresses de laine ou des rubans de couleur, qui les prolongeaient jusqu’à la taille. Les rubans pouvaient, parfois se terminer par une plaque d’or, ou par des pièces de monnaie.
Le foulard pouvait être agrémenté du diadème ‘aççaba’, nom qui au XVII e siècle désignait « un long bandeau frangé d’or », mais qui dès le début du siècle suivant, ne faisait plus référence qu’au « serre-tête de soie noire, que portaient les femmes en deuil », et dont on avait déformé le nom.
Aujourd’hui, el mh’arma n’est plus portée quotidiennement, mais les mariées continuent de perpétuer la tradition, en l’accompagnant d’un Kararou, ou d’un bedroun (tenues traditionnelles algéroises), lors de la cérémonie de tassdira.
Mira B.G
Sources :
- P.P , le costume traditionnel algérien