قالّك : راجلها يحلف و هي تلحف
Qâllek : râdjelhâ yahlef, we hiya t’lehhaf
« Son mari jure (lui interdisant de sortir), et elle s’enveloppe de son haïk (tenue de sortie).
Ce proverbe se disait d’une femme qui osait braver l’autorité de son mari, en décidant de passer outre sa volonté, et de sortir contre son gré.
Il faut bien entendu remettre le proverbe dans son contexte, et prendre en considération le fait que les femmes du siècles dernier, étaient pour la majorité d’entre elles, au foyer, et sous la tutelle du père, puis du mari, à qui elles devaient obéissance. Une femme qui sortait sans l’autorisation de son mari, était très mal vue.
Illustration : photographie d’une jeune algéroise, G. Courtellemont, 1928