Le principe du jeu est le suivant : le maître du jeu aligne sur le sol trois coquilles de noix. Sous celle du milieu, il place une boulette de la grosseur d’un pois chiche. Il fait alors bouger sous ses doigts les trois coques de noix, en montrant de temps à autre, la boulette sous l’une des trois. Pour étourdir le joueur, le maître ne cesse de lui crier des phrases censées le stimuler : « thab tel’ab » : « tu veux jouer »? « ouach thot » : « combien tu mises »?
« haya hott, frank ijib frak, khoud rezqaq » : « vas-y, mets! un franc, gagne un franc, prends ce qui t’appartient »!
Ce jeu de hasard et d’adresse, qualifié de « jeu de filous », est fondé sur des techniques d’adresse et d’escamotage. Il a peu à peu disparu des rues des grandes villes d’Algérie avec l’arrivée des jeux électroniques, et l’invasion des jeux d’enfants et d’adultes sur la toile.
Mira B.G
Sources :
- M. chebal, le dictionnaire amoureux de l’Algérie
- Notes de Suétone, vie des douze cézars
1 Comment
Je ne vois pas le rapport avec les jeux électronoiques. C’est un jeu de hasard avec mise, donc pratiqué par les adultes. Je ne pense pas que nos chers aînés l’ont abandonné pour la playstation 3 🙂