L’invention de l’agriculture par l’Homme, marque son entrée dans le néolithique (9000 AV.J.-C.); ses outils sont plus variés et le plus souvent, polie. Au terme de milliers d’années d’évolution, l’Homme s’établit pour vivre autrement; et s’attache de plus en plus à ses lieux en vue d’une sédentarisation. Il passe donc d’une économie de prédation, à une économie de production, et de domestication animale.
De nombreux endroits portent encore les traces de cette évolution, et en poursuivant la pratique héritée de ses ancêtres, l’Homme du paléolithique continue de relater par la gravure et la peinture, tout ce qui est relatif à son quotidien ou à sa spiritualité.
C’est dans l’Atlas Saharien, et au Sahara central, notamment aux différents tassilis et au Hoggar, que l’on retrouve les diverses réalisations de ce qui constitue l’art rupestre saharien. Il rassemble plusieurs milliers d’œuvres répertoriées depuis le début des découvertes (19e siècle), et continue de fasciner les chercheurs du monde entier.
Pourquoi la vache qui pleure, pleure-t-elle?
La période de l’art rupestre caractérisée par l’omniprésence de la représentation du bovin : le bovidien, nous renseigne sur le quotidien des agriculteurs du paléolithique.
Une des gravures les plus emblématiques du Tassili n’Ajjer est sans conteste celle des bovidés Tigharghart, plus communément nommée : la vache qui pleure.
Mira B.G
Sources :
- Nadjète Ain Sebaa, « Contribution, à la connaissance de l’art rupestre dans l’Ahaggar« , Alger, mai 1996
- L’Algérie en héritage, art et histoire, institut du monde arabe
- Crédit Photo : Mira Gacem
*Mohamed Beddiaf, DG de l’Office du Parc National du tassili n’Ajjer (OPNT), dans un article paru sur le quotidien El watan.