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Djelfa, capitale des Ouled Naïl, le coeur des Hauts Plateaux – Partie II.

Djelfa3Dans la région de Djelfa, beaucoup de vestiges découverts attestent la présence de l’Homme paléolithique, au premier âge de la pierre taillée, en passant par le paléolithique et le néolithique. Ces vestiges sous forme de traces ou d’outils retrouvés, dans les couches archéologiques ou dans des abris où, ont également été signalées des gravures, des tombes et des protohistoire. Des tombes des des inscriptions libyco-berbères y ont aussi été trouvées.

Quant à la période de l’antiquité, plutôt marquée par la présence des Dolmens, on a trouvé des tombes placées sur des tumulus (sépultures berbères). A cette période, la région faisait partie de la Gétulie, rattachée à l’empire Romain, ce qui est attesté par les vestiges de Charef et le Fort de Demmed, près de Messâad. En revanche, la région est restée étrangère à l’influence des Carthaginois, des vandales et des byzantins qui menaçaient l’mpire Romain en Afrique du Nord.

Les queleques peuplades lybiques qui s’y sont implanté, introduisirent l’élevage du cheval. Quant aux arabes, ils désignèrent les habitants de la région sous le terme de Zénète et non plus sous celui de Gétule. Au XIe siècle, l’invasion des Beni Hilel eut plus d’effet que celle de Sidi Okba, au XIIe  siècle, ce qui eut comme conséquence, l’implantation des Zoghbas. D’ailleurs,  Ibn Khaldoun parlait de deux tribus des Zoghbas : Les Béni Naïel et les Nader. Ces derniers, très remuants, se sont installés dans le djebel Mechentel des oUled Naïel. Mohamed Ben Abdallah El Korchfi, venu s’installer dans le pays au XVIe siècle, prit le nom de Sidi Naïel.

A l’époque ottomane, les autorités se limitaient à prélever les impôts. La région dépendait du beylik du centre, les Titteri, dont le chef-lieu était Médéa. Nous pouvons retrouver également, des vestiges ottomans dans la région, comme le Fort Turc à Aïn El Bell et la coupole sur la tombe de Sidi Mohamed Ben Alla, sur le versant nord de Djbel Shary.

Le dévut de la colonisation ayant débuté en 1843, au cours du passage de l’Emir Abdelkader, on constitua un contingent de 500 cavaliers, sous l’autorité de Si Abdeslem Ben Guendous, Vheikh des Ouled Sidi M’hammed, pour combattre les colonisateurs. Le premier fort fut construit par le général Youcef, en 1852, et ; en 1861, on assite à ‘émergence d’une ville avec ses ramparts. A plusieurs reprises, les tribus des Ouled Naïel et noramment, celles des Ouled Torba, se sont soulevées contre le colonisateur et al région fut marquée par des faits politiques, économiques et sociaux qui ont marqué l’Algérie toue entière. Cea dit, la région fut terrassée par le régie impitoyable des colonisateurs, caractérisé par les épidémies cycliques, jusqu’à l’apparition de la uerre de libération nationale.

En 1889, sur les 54 agriculteurs européens installés au début de la colonisation, il n’en restait plus que neuf. En 1930, sur les 2 824bhabitants, plus aucun colon n’y habitait, seules quelques familles de maraîchers, d’origine espagnole, font pousser quelques légumes qu’ils vendent sur place.

Ainsi, ce modeste douar du début du XIXe siècle, devint ville moderne au XXe siècle .

Mounira Amine-Seka.

Source : Dictionnaire des localités algériennes. Achour Cheurfi – Casbah Editions.

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1 commentaire

touati 9 mars 2016 at 18 h 11 min

Excellent travail de recherche.Bonne continuation

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