Découverte d’une cache de stèles méroïtiques, Royaume africain de Méroé

Les fouilles du site archéologique de Sedeinga, au Soudan, ne cessent de révéler de nouveaux secrets sur le Royaume de Koush, une civilisation qui a occupé le Nil moyen entre le VIIIe siècle avant J.-C. et le IVe siècle après J.-C.et dont la langue, le méroïtique, reste encore aujourd’hui mystérieuse…

Fin 2017-début 2018, la plus grande collection de stèles méroïtiques jamais exhumée à ce jour a été découverte dans la «Cité des morts» de Sedeinga par une équipe internationale d’archéologues, pilotée par des chercheurs du CNRS.

Jamais autant de stèles inscrites de textes méroïtiques, le plus ancien témoignage d’écriture de l’Afrique sub-saharienne, n’avaient été découvertes dans un même lieu…

«Les pièces étaient littéralement les unes sur les autres et pourtant dans un état de conservation remarquable», a déclaré Vincent Francigny du Laboratoire d’anthropologie africaine du Muséum d’histoire naturelle de New York.

Source d’une extrême richesse, cette découverte permettra aux chercheurs d’avancer dans la connaissance de la langue de Méroé.

Synthèse

Image: Stèle d’Ataqeloula et ses rares écrits méroïtiques, découverte dans la nécropole de Sedeinga, au Soudan. Crédits : Vincent Francigny, Mission archéologique de Sedeinga.

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