Fin de la semaine des barricades à Alger
Charles de Gaulle, porté au pouvoir en 1958, mène ouvertement une politique de rupture à l’égard de l’Algérie. Il y affirme le « droit des Algériens à l’autodétermination » c’est-à-dire le droit accordé à la population algérienne de décider de son statut politique. Les partisans de l’Algérie française considèrent cette politique comme un abandon de la part de la métropole.
Les principaux mouvements et associations extrémistes, tel le Front national français (FNF) , canalisent le désespoir des Français d’Algérie qui n’attendent plus qu’un prétexte pour enflammer la rue. Ce prétexte leur est donné lorsque le président de la République limoge le général Jacques Massu, commandant le corps d’armée d’Alger, le 19 janvier 1960, suite à sa critique ouverte de la politique De Gaulle, sur la question Algérienne. Le 22 janvier, le FNF appelle à la grève générale pour le 24 janvier.
Un point de non retour sera franchi : pour la première fois au cours de la guerre d’Algérie, des Français ont combattu d’autres Français. Le 1er février 1960, la semaine des barricades prend fin, par la reddition des acteurs du mouvement.
ça s’est passé le 1er février 1962, en Algérie
Le Mouvement britannique pour l’indépendance des colonies annonce dans une lettre adressée au président, Benyoucef Benkhedda son entière solidarité avec la lutte peuple algérien pour l’indépendance nationale.
ça s’est passé un 1 Février 1979, en Iran
L’Ayatollah Khomeiny entre en Iran
Après 15 ans d’exil, dont il a passé les derniers mois en France. Le chef de la communauté chiite fait un retour triomphal à Téhéran. L’Ayatollah Ruhollah Khomeiny est accueilli en héro national. Il se lancera dans une véritable « chasse aux sorcières », contre les acteurs de l’ancien régime du shah. Le premier avril de la même année, la république islamique est proclamée en Iran.