Fonder une famille sans construire de logis est un non sens pour le citoyen kabyle, aussi n’a-t-il sa place dans l’assemblée villageoise comme paysan accompli qu’après avoir édifié sa demeure, aussi modeste soit-elle.
Le terme Axxam est un référent qui revient dans la littérature orale berbère très souvent. Ainsi pour qualifier l’extraverti qui s’occupe des affaires des autres on dit « Axxam-is Our Syezmir, il Djmaa Yedem Amezir » ou « Ne pouvant assainir sa demeure, il s’en va nettoyer la mosquée ».
Qualifiant le tire-au-flanc qui vit de l’effort de ses frères et sœurs ou sous l’autorité de ses apprentis on dit : « thaxxamt sedaw wexxam » ou « la petite maison dans la grande ».
Source :
- La maison kabyle ou le génie des ancètres, R. OULEBSIR