اشبيهة لرتم يا حمام اجميع الغزلان باهتة
ما تحسابه كيفهم ليس اضاهيه اغزال
بنواجل يقسم وين ما شاف انواجل ليه كافتة
تحساب اشفاره القاطعة للعّشاق انبال
و الورد امنعم في ارياض الوجنة الازهار نابتة
و على الخّدين الموردين الشامة و الخال
وإلا يتبّسم كالدرار اتشوف اثغاره امنبتة
و الريق انشوته امدام و امداقه من لمصال
و إلا يتكّلم هكدا توجد هل الكلام ساهتة
ما ينشدها غير من ابلغها شعر ومّوال
Elle est semblable à un genêt (blanc), ô pigeon, toutes les gazelles sont menteuses
Ne le crois pas qu’elle leur est semblable, aucune gazelle ne peut rivaliser avec elle
Avec des yeux qui font éclater quand elle croise des yeux qui la défient
Tu croirais ses cils comme des flèches tranchantes pour les amoureux
Les roses opulentes dans les ryadh de ses joues où les fleurs ont poussé
Et sur les joues rosies la mèche et les grains de beauté
Et si elle sourit, on dirait un collier exposant ses perles alignées
Sa salive donnant l’ivresse de vin ou donne la saveur du miel
Et quand elle parle, tu verrais les poètes ébahis
Ne la chantent que ceux qui se sont élevés en poésie et en « moual » (mode musical andalou)
والفت المرسم ياحمام الّشمعة تحساب نابتة
وين اّما تا الغزال تاق اضياها شعال
وا انت تتنغم كيف تتنغم العقول المحدثة
والفت انتاتك كيف والفت انا لغزال
في ابساط امعظم ما اوطات اجداره خيل لعتا اعتى
غير انا وانت مع النتا و الشمع و الغزال
الوعد اتحكم و الفراق اللي غيرها امتالثة
كيفي كيفك يا حمام كيف المرسم في الحال
لينا يبكي الصم و القضا و نبكوا اّلي صامتة
كيف ابكاو على اسرورنا اللعدى و العدال
Tu t’es habitué à la demeure, ô pigeon, on dirait que la bougie y est plantée
D ès qu’apparaît la gazelle, sa flamme s’allume aussitôt
Et toi tu te délectes, comme se délectent les esprits qui s’expriment
Tu t’es habitué à ta femelle comme je me suis habitué à ma gazelle
Sur des étendues grandioses dont les contours ne sont foulés par aucun cheval fut-il puissant
Sauf moi ta femelle la bougie et la gazelle
Le destin a voulu
Et la séparation nous a transformé tous les trois
Toi et moi pareils ô pigeon autant que notre demeure sommes dans le même état
Pour nous pleurerait le sourd et l’inerte et nous ferons pleurer ce qui est silencieux
Comme ont pleuré notre joie les ennemis et les détracteurs
لوجات القلم يا حمام انجلبوا الغزال و والنتى
لو كان ايكونوا في ارض جوبة في جوب اجبال
بالأسم الأعضم لو اتكون الآشياء حية و ميتة
و امعاى اسهوم الانبيا ما جابت الآقوال
لفراق امحتم كلهها تضعى برياحه امشتتة
يدهب وقت اللقا و لا يدهب من الوصال
ام من قلضم ضاعت إيامه من الغرام باهتة
كيف ابهت من شافنا في ساعة الفراق اشحال
Si cela revenait à la plume, ô pigeon, nous séduirions la gazelle et ta femelle
Même si elles seraient sur une terre déserte aux fins fonds des montagnes
Avec l’éloquence, même si les choses sont mortes ou vivantes
Jusqu’à ce qu’elles soient séduites par l’écriture et qu’il lui annonce la bonne augure
Ligotant (par ma poésie) aguerri, sollicité par mes semblables (neutralisants) reconnus
Avec moi les flèches des prophètes avec ce qu’elles transmettent comme paroles
La séparation s’est imposée (par le destin), tout un chacun est dispersé par ses vents
S’en va le temps de la rencontre mais ne s’en va pas le temps des retrouvailles
Tandis que pour celui qui est brutal, ses jours d’amour se sont perdus dans le mensonge
Comme a menti celui qui a vu notre séparation depuis longtemps
من حبر امعلم يا حمام اروا ذا المعنى المبيتة
و غلى من قالوا ايجاوبنا قّيد المقال و غلى من قالوا ايجاوبنا قّيد المقال
بجوابه يعزم لو ايطيروا الجحود احمامنا اعتى
و اللي عجزوا في الجواب عند امثالى يسهال
جوال امحزم وارت المعنى من الحبار وارثة
ما انا كيف اللي ابجهلهم اتاخدوا الاقوال
نرضى و انسلم في الظام اسمي من لآ عمره اوتا
ايعرفوه العارفين ويظل على الجهال
و القاري يعلم و اسمي لا محدوفة لا تابتة
كاتكفيك اضباطتة و ما خافي من الاشكال
ارفع و اتكلم بعد ما ترفع شد النصبة التالتة
و اجزم لي في انهاية اللافة حرف التكمال
De la plume avertie, ô pigeon, abreuves toi de la morale en vers
Et de ceux qui ont promis de répondre, prends acte
Avec sa réplique il affirme, quand bien même les détracteurs voleraient, nos pigeons seraient plus hauts
Et ceux qui ne peuvent répliquer
Dis leur que chez mes semblables la contradiction est aisé
Voyageur déterminé
Héritier de la maxime des maîtres comme elle leur a été léguée
Je ne suis que parmi ceux qui les ont ignoré mais adopté leurs paroles
J’accepte et j’abdique
Dans la poésie mon nom ne s’est jamais abaissé
Le connaissent les avertis et a attristé les ignorants
Mais celui qui lit sait que mon nom est un « lam » (lettre de l’alphabet arabe) effacé et un « lam » présent
Pour le cerner Il suffit d’y mettre les voyelles
Met un a et clame après l’avoir fait met une « chedda » (voyelle arabe)à la troisième lettre
Et tranche en fin de texte avec douceur par la dernière lettre de l’alphabet
Illustration : Théodore Chassériau, huile sur toile « Femme et petite fille de Constantine, avec gazelle », 1849
1 commentaire
tt d abord viva bled des companions sahaba et almujahideen qui ont sacrifies leurs vies afin que nous vivions independants libres et pratiquant notre Islam inclus les mots de tawhid c.a.d Adhan a haute voie et culture librement, mais malheureusement qq hyprocrites et ignorants veulent etre francais que ces francais alors qu ils ne seront jamais acceptes par ces derniers qq soit leurs penses, habitudes et habillements europeens!!!
enfin je trouve l article/poeme en Arabe de Mohammed Echerif tres interessant et emouvant et surtout reel!Salam Alaikum