Aicha Bent Tenhib fille du Sultan de Touggourt avait une fille nommée Nour. Cette enfant, véritable splendeur faite pour réjouir les yeux, avait cependant un grave défaut. Elle portait à sa bouche et avalait qui tout ce qui lui tombait sous la main, et même les plus durs objets y passaient.
Pour la guérir de cette infirmité on la conduisit à la tombe d’un très vénéré marabout. Celui-ci lui apparut, et non seulement il lui promit la guérison mais il ajouta que grâce à elle, et à travers elle, l’oued Ghir connaîtrait une prospérité dépassant les rêves les plus audacieux.
Au repas qui suivit cette rencontre, Nour mangea des dattes. le fruit des palmeraies de la région étaient alors sec grisâtre et sans saveur; pourtant la jeune fille, fidèle à son habitude, avala entièrement la datte, jusqu’au noyau. Le frugal repas terminé, La caravane se remit alors tranquillement en route.
Nour fut bientôt prise de douleurs au ventre, l’obligeant à s’arrêter souvent et à se retirer dans un endroit discret. Sept fois durant, elle s’arrêta et sept fois durant elle se releva, laissant sept petits tas de sept noyaux. Détail étrange l’atmosphère fut parfumée d’un subtil parfum de miel. A partir de ce moment là, comme par miracle, Nour n’avala plus rien de dur, comme si la douce odeur, avait agit tel un enchantement, calmant ses ardeurs alimentaires…
Aussi, l’année suivante elle se rendit sur la tombe miraculeuse en s’approchant du lieu ou elle avait tant souffert, et quelle ne fut sa surprise d’apercevoir sept gerbes de sept palmiers portant des fruits si bons et si beaux que nul humain n’en avait jamais vu, ni goûté de semblables.
C’étaient les » Deglet Nour » les doigts ou rayons de lumière dont la réputation est devenue mondiale. L’endroit où se produisit le miracle s’appelle Harifira, qui veut dire la petite crotte ou petite défécation!
B. Babaci
Écrivain-chercheur en histoire
- Image : huile sur toile, Coucher de soleil sur la palmeraie, E. Dinet 1888
1 commentaire
A ma connaissance, La deglet Nour vient des zibons comme l’a mentionnée une personne plus haut.
Et Les agronomes ont tout fait pour la délocaliser et ils n’y arrivent pas. Le centre de recherche agronomique a essayé de la délocaliser à Ouargla et Timimoun, cela n’a pas donné.
De même, pendant la colonisation, il y a eu des essais de délocalisation de la deglet nour qui n’a jamais été satisfaisante.
Les américians, tunisiens, marocains, beaucoups ont essayé de faire de même, cela ne donne pas les caractéristiques mielleuse et translucides de Deglet Nour des Zibons.
Et pour info, quand vous voyez deglet nour sur des dates tunisiennes et qu’elles sont mielleuses, c’est le résultat de vente et revente des tunisiens pour ne pas dire contre bande.