Le plan prévoit également dans son volet le plus important la restauration des douirates de particuliers dont le nombre avoisine les 600 bâtisses et qui sont pour la plupart menacées d’effondrement, ainsi que les immeubles de l’époque coloniale qui souffrent eux aussi de dégradation avancée.
Pour cette phase le plan propose aux propriétaires des biens immobiliers à restaurer de céder leurs biens à l’Etat, de l’échanger contre des logements ailleurs dans la capitale de les vendre ou de les garder après restauration. Pour cette dernière option le plan prévoit des logements tiroir que les propriétaires occuperont pendant les travaux de restauration de leurs maisons.
Pour l’aspect financier de la chose, le texte de loi stipule qu’après diagnostic de la bâtisse par les services du secteur de la culture une évaluation financière des travaux nécessaire doit être élaborée et le cout de la réalisation par les entreprises agréées sera financé à hauteur de 80% pat l’Etat les 20% restant étant à la charge du propriétaire souhaitant garder son bien.
Sur papier, pour bénéficier les propriétaires de biens immobiliers doivent déposer au niveau des offices du ministère de la culture l’acte de propriété du bien, les actes notariés clarifiant le nombre et identités des héritiers, une procuration désignant un seul héritier comme interlocuteur ainsi qu’une lettre d’intention renseignant sur ce que les propriétaires veulent faire du bien.
Cependant le volet de la restauration des habitations et des biens immobiliers privés n’a connu jusqu’à aujourd’hui aucune avancée en dehors des travaux d’urgence entamés près de 10 ans plus tôt d’abord pour un gros problème de disponibilité du logement mais aussi pour des difficultés administratives difficiles à surmonter puisque les habitants doivent justifier d’un acte de propriété sans litige d’héritage ce qui est rare pour des maisons parfois millénaires, sans oublier le problème de l’occupation illicite des bâtisses.
Ajoutez à cela la menace des quelque 400 parcelles vides laissées béantes par l’effondrement de maisons (17% du parc immobilier de la cité) en plus des 120 bâtisses en ruine, qui fragilisent aujourd’hui la solidité de l’ensemble du tissu urbain qui est interdépendant, puisque les bâtisses se maintiennent les unes les autres, pour lequel aucune mesure urgente ne semble être décidée…
Mohamed Rafik
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La Casbah a été délaissée a l’iinstar des autres(Constantine,bejaia, Dellys….Il faut donner plus de concrets a la culture et a l’histoire de l’Algérie avant quelle soit trop tard….