Son environnement s’étend du cimetière où repose le Saint Sidi Mohamed Boukobrine à Belcourt, jusqu’à l’Institut Pasteur en largeur, et en profondeur de la plage du palmier jusqu’au sanctuaire du Martyre en passant par Djenane Caid Hassan (qui deviendra le Jardin d’Essai), la fontaine du Hamma, le musée national des beaux arts et la grotte où se réfugia le fameux Cervantès.
Djenane Caid Hassan s’étendait donc de la plage du Palmier au Makam, et comprenait également ce que l’on appelle maintenant le Bois des Arcades dominant ainsi la plus belle baie du monde.
Cette partie est chargée d’histoire, déjà en 1541 le 23 Octobre, le puissant monarque Charles Quint débarqua à la tête d’une puissante armada pour conquérir El-Djazair » El-Mahroussa » la gloire tourna au désastre provoqué par la fureur des éléments, et les imprécations d’un Saint » Sidi Ouali Dada » ainsi que la résistance des tribus algériennes, venues prêter main forte à Hassan Agha Fils adoptif de Kheïredinne.
Charles Quint tenta bien de traverser djenane Caid Hassan, mais les pluies abondantes l’en empêchèrent, puisque ce qui allait devenir plus tard le Jardin d’Essai fut transformé en marécage, pour redevenir vergers tel qu’il l’était après la débandade de Charles Quint. C’est également cet endroit que choisi l’occupant pour en faire un Jardin d’Essai, rivalisant avec celui de l’île de Java où de Ceylan.
En décrivant l’endroit, Eugène Fromentin cet éternel pèlerin de l’art et de la poésie disait » la nature se pare ici de sortilèges, de tous les attraits, où le rêve d’un continent splendide se réalise devant nos regards surpris, je puis montrer au monde ce que c’est qu’un beau pays « .
Dès lors me diriez-vous, quoi de plus normal que le choix porté à l’emplacement de la villa par son premier constructeur Ali Agha en 1715 qui la vendit comme on le sait à Ali Ben Mohamed, un notable d’Alger pour finir en 1795 chez Abdeltif son dernier acquéreur. Par la suite, cette villa allait devenir la seule source d’inspiration possible pour l’âme transportée et c’est le 16 Avril 1906 que fut ouverte aux artistes par le Gouverneur Jonnart. Après restauration, cette villa qui est devenue une » véritable villa Médicis « .
Abandonnée après l’indépendance du pays, la villa, classée monument historique en 1922, puis en 1967, a longtemps servi d’auberge, pour des squatteurs s’étant appropriés des lieux, et ce jusqu’en 2003 où pas moins de 14 familles ont vécu dans ce lieu historique, qu’ils ont dégradé et contribué à mettre en ruine, avant que ne daignent s’en préoccuper les autorités publiques.
La villa fut rouverte le 10 juin 2008, et abrite depuis, le siège de l’agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel (AARC)..
B. Babaci
Écrivain-chercheur en histoire
1 Comment
j’ai une remarque sur les rénovations du bastion 23. les matériaux utilisés sont pas conforme au norme , et même les techniques sont pas étudier et même ya des détails catastrophique, a l’entrée du palais on trouve un écran plat moderne ,???? c pas harmonieux sans parler des gens qui travaillent la bas ,,aucune culture
la boite dérivation électrique en plastique des prises avec du ciment aucun effort pour cacher les installations , du PVC pour les boites et les installations
au TNA ya des bureaux en PVC pour l’administration au deuxième étages,, mais quelle administration dans un endroit historique, ?????
au musées des beaux arts le jardin n’est même pas exploité des dessins pour ne pas dire des œuvres sont exposé a coté des vrais ouvres,durant toute l’année ya des travaux, ya pas un ordre a respecter pour exposée, des ouvres asiatiques dans le carré de RACIM,,,des peintre ne de la meme epoque ne le meme style sont l’un a coté de l’autre,, voila la culture