Menée par les Touareg au Sud de l’Algérie, la bataille de Bir El Gharama fut livrée par le cheikh Amoud, qui dirigea une offensive contre les troupes françaises.
Cheikh Amoud prend la direction le 9 février 1881, d’une attaque de la mission militaire d’exploration commandée par le colonel Flatters. L’assaut se solde par l’anéantissement de la caravane militaire à Oued Tin Trabin, le 16 février 1881. Dès lors, l’avancée de la pénétration française au Sahara, fut retardée de 20 ans, faisant foi de la volonté des tribus sahariennes de défendre leurs régions et de leur opposition à l’invasion étrangère.
Cheikh Amoud fit subir de nombreuses défaites à l’armée française dans la partie Est du Sahara algérien, et outre la bataille de Bir El Gharama, on compte parmi ses plus célèbres combats, ceux qui furent menés à Djanet en 1909, et à Aïn Imjen en 1916.
Il convient de préciser qu’il bénéficia d’un soutien important de la part de la confrérie des Senoussia qui lui fournissait des armes et combattait à ses côtés. Cheikh Ahmoud continue sa lutte contre les Français jusqu’en 1923, date à laquelle il est expulsé du massif de l’Ajjer. Il se serait rendu par la suite dans le Fezzan et aidera les moudjahidines libyens sous la conduite de Cheïkh Omar El Mokhtar dans leur lutte contre les italiens.
Babzman