Elles ont fait l’objet de nombreuses expositions de par le monde, et sont actuellement au Musée des Antiquités. Du moins à la réserve du Musée. Elles ont donc été soustraites des yeux du public depuis une année environ. Seul témoignage de ces tablettes, trois photographies de ces tablettes, sous vitre, dans la deuxième salle du Musée.
Mme Cherid Houria, directrice du Musée des Antiquités, indique que les tablettes ont été extraites du Musée pour des raisons de conservation. Les tablettes en bois ne supportant pas la lumière, il a donc été indiqué qu’elles seraient entreposées dans la réserve. Toujours selon Mme Cherid, toutes les conditions de conservation sont assurées dès lors où la réserve est munie d’un déshumidificateur et que les tablettes sont enveloppées dans un papier de conservation en soie ainsi que dans un support de conservation. Elles passent périodiquement par le laboratoire de restauration pour un nettoyage de l’enveloppe et du support et pour un nettoyage mécanique. A quand le retour des tablettes dans la salle d’exposition du Musée ? Elle assure ne pouvoir l’indiquer pour le moment. Les tablettes des Vandales ont été prêtées par l’Algérie à la Suède en 2003 pour une exposition. En contrepartie du prêt, les Suédois ont restauré les cinquante tablettes.
Puis en 2010, pour une exposition en Allemagne sur le thème des Vandales en Afrique du Nord, l’Algérie a prêté 4 tablettes et 1 mosaïque. Les Allemands, en contrepartie, ont entièrement restauré la mosaïque. Le support en ciment a été remplacé par un support plus léger, conformément à la technique du nid d’abeille ajouté à une résine spéciale.
Z. A. M.
Extrait de l’article paru dans la revue bimestrielle Babzman