Mohamed Temmam, Géant de la miniature algérienne

Peu connu, il est pourtant l’une des figures de proue de la miniature algérienne. Mohamed Temmam maitrisait aussi bien les modes d’expression traditionnels que la peinture de chevalet. Il était également un bon violoniste rattaché à l’école classique andalouse

 

Temmam a fait deux écoles, celle de l’ornementation des arts traditionnels du Vieil Alger avec Racim et paysagiste de Matisse, en France.

Né le 23 février 1915 à la Casbah d’Alger, dans le quartier de Sidi Mohamed Chérif, à huit ans déjà, Mohamed Temmam dessine le quotidien familial dans la maison natale, à Bir Djebbah, Impasse Annibal, N°4. Il a très peu connu son père, décédé au Maroc où il exploitait un négoce. Il sera élevé, lui son frère et sa sœur, par son oncle paternel.

Il fait l’école communale Mohamed Fateh entre 1922 et 1928 et après le certificat d’études, il fréquente les cours de céramique qu’Emile Soupireau donne à l’école d’Art de la rue des Consul. Jusqu’en 1936, Temmam s’initie aux Arts traditionnels, dits indigènes, auprès des frères Racim, à l’Ecole des Beaux-arts d’Alger.

Remarqué par son talent, il obtient en 1936 une bourse à I’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, en France. Il passera trente années de sa vie dans ce pays où il rencontre la chanteuse Bahia Farah, celle qui deviendra sa compagne pour la vie.  POUR LIRE LA SUITE : https://boulevardesarts.com/mohamed-temmam/

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