Khit Errouh, Taâssabt ou Thanayst, ces bijoux qui ornent le front

Les femmes algériennes ornent leurs fronts. Fait en argent ou en or, orné de corail rouge et émaux, de différentes couleurs ou encore de pierres précieuses.

Pour exemple, le «Taâssabt» de la grande Kabylie et des Aurès utilisé pour orner le front de la femme ou pour maintenir le voile posé sur sa tête et est presque toujours muni de crochets.  Il est, en général, composé de plusieurs plaques de différentes formes (triangulaire, ronde ou en croissant), et de dimensions différente et articulées entre elles par des chaînettes (Thanayst, de l’Aurès) ou par de gros anneaux (Taâssabt, de la Grande Kabylie). Pour la âassaba d’Alger, elle est constituée de sept plaques ajourées  raccordées entre elles par des charnières

Quant aux diadèmes citadins, ils sont démunis de crochets et le maintient se fait à l’aide d’un fil qu’on noue à des anneaux, passant entre les cheveux pour le nouer sous la nuque.

A Djebel Amor, Ouled Nayel ey au M’zab, un autre type de diadème circulait, mais celui-ci serait, selon certains, d’origine marocaine. Ce bijou est constitué de petits motifs creux et estampés en forme de noyaux de dattes, de poissons ou de grains d’orge, raccordés par un fil ou cousus  à un ruban. Les petites pendeloques sont fixées à la base de ces éléments.

Qu’on l’appelle Khit Errouh, Taâssabt ou Thanayst, ce bijou sert à orner le front des femmes lors de différentes circonstances ou simplement pour marquer l’appartenance tribale.

Mounira Amine-Seka.

Sources :

  • Bijoux algériens – Palais de la culture.
  • https://www.inumiden.com/

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