Ce terme désigne un « grand voile carré dont s’enveloppent les femmes musulmanes ». Le mot est emprunté à l’arabe Maghrébin hayek/hayîk, lui même issu de l’arabe classique hâ’ik qui signifie tisserand, car il est dérivé du verbe hâka qui se traduit par : tisser.
L’une des premières références au mot en tant que vêtement, est faite par Diego de Haedo, un espagnol décrivant les femmes algéroise dans son ouvrage datant du XVII e siècle, « Topographia de Argel » (Topographie d’Alger) : « Quand elles sortent de chez elles, elles mettent des manteaux blancs, très déliés, en laine fine ou tissus de laine et soie ».
Le haîk est une étoffe blanche rectangulaire recouvrant tout le corps, et enroulée, puis maintenue à la taille par une ceinture et ramenée ensuite sur les épaules pour y être fixée par des fibules (attaches en métal).
Si le port du haîk, est exclusivement maghrébin, il a presque totalement disparu de nos rues.
Mira B.G
2 commentaires
Cette lecture m a semble trop courte, un enorme merci pour ce regale passe sur votre site.
j aimeraisvoir ttes les femmes d algerie aveclurs haik propre a leurs regions (haik algerois ou constantinois ou sour el ghozlane ou chlef car c est notre pztrimoine et je le revendique