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CONFÉRENCE : EL DJAZAIR EL MAHROUSSA, LE SECRET DE LA DIVINE PROTECTION

confL’Association Lions Club  Alger Liberté, avec l’AASPPA (Association Algérienne de Sauvegarde et Promotion du Patrimoine Archéologique) et le portail dédié à l’histoire,  BABZMAN, organisent le 28 janvier 2017, à 14 heures, à la salle Ibn Zeydoun (OREF), une conférence  au thème éminemment  original, consacrée aux maisons de la Casbah et/ où le soufisme expliqué par l’architecture.

Cette conférence, intitulée : EL DJAZAIR EL MAHROUSSA, LE SECRET DE SA DIVINE PROTECTION, sera animée par  Monsieur  El Habib  B. TAHARI , architecte et enseignant à l’EPAU.

 

C’est un autre regard que le conférencier se propose de porter sur l’architecture de la maison de la Casbah d’Alger. Un regard qui a comme préambule et comme préalable un rappel de l’essence même de l’acte de « bâtir » dans la tradition musulmane et que les anciens algérois devaient forcément avoir présent à l’esprit quand ils ont élevé leurs maisons et leur ville.

Car, il faut rapprocher autant que peut se faire notre manière de penser et de voir de celle des anciens algérois afin d’avoir accès à une partie de ce qui reste inexploré, la dimension religieuse des maisons algéroises et le soufisme qui imprégnait ses bâtisseurs.

Voici le chemin, aujourd’hui de traverse, que Habib Tahari nous  propose d’emprunter pour comprendre l’organisation spatiale de la maison algéroise, l’agencement de ses espaces, le choix de ses formes, de ses dimensions, de ses proportions, des motifs et couleurs qui tapissent (ou non) ses murs, ses sols et ses plafonds.  

Ce point de vue, si on l’adopte, est celui d’une quête du sens et de l’éthique de l’acte de « bâtir ». Il se nourrit d’une volonté farouche mais absolument résignée de dépasser les explications (et/ou dimensions) purement esthétiques et « égocentriques » de l’architecture telle que nous l’envisageons aujourd’hui et telle qu’elle nous est« vendue ».

Nostalgique, probablement, mais certainement pas désespérée, cette quête fait appel à des versets du livre saint, à des hadiths, à l’étymologie et aux travaux de quelques auteurs de référence (Muhyi Eddine Ibn Arabi, Titus Burkhardt, Martin Heidegger, Guy Debord…).

Cette quête n’est ni une oraison funèbre, ni une « prière de l’absent », car, comme toute connaissance d’un passé révolu, elle est une invitation à porter un regard plus lucide sur le présent

 

3 –BIOGRAPHIE

TAHARI B. El-Habib, est né en 1967.

 Il est diplômé en 1993 de l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger (EPAU) où il enseigne depuis 2011.  

4 -CONTACT :

Pour toutes informations, contacter Faridghili@gmail.com,

 Tel : 06 69 56 23 17

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